Il s’en passe des choses dans le secret des caves de Meursault. Sans doute l’effet Triangle d’Or, ou des bonnes vibrations, ou des courants d’énergie tellurique…
Il s’en passe des choses dans le secret des caves de Meursault. Sans doute l’effet Triangle d’Or, ou des bonnes vibrations, ou des courants d’énergie tellurique… Qui sait ? Toujours est-il que le viniculteur de la maison Ropiteau Frères, connu pour sa discrétion légendaire nous a dévoilé quelques essais en court qui en disent long sur son travail de recherche incessant et sa quête du Graal, l’excellence de ses grands vins de Bourgogne. Un perpétuel approfondissement de la connaissance qui motive sa démarche depuis plus de dix ans maintenant dans ces caves de Meursault où il fait plus qu’élaborer des vins, il veut en percer le mystère, les pousser dans leur retranchement pour en extraire le meilleur.
Deux confidences, deux pistes de réflexion.
La première sur la dynamisation des jus. En biodynamie, on apporte de l’énergie aux préparations en les dynamisant, autrement dit en les mélangeant et en les brassant selon un rythme particulier, dans un mouvement de vortex, à l’instar du domaine de la Vougeraie, pour rendre plus efficaces leurs propriétés. Nicolas Burnez a initié dès 2015 une dynamisation de ses jus avec des premiers essais, poursuivis en 2016 à plus grande échelle. Il affine son matériel en espérant qu’en 2018 la plus grande partie de la production soit ainsi dynamisée. Le but que les plus cartésiens pourraient qualifier d’ésotérique est d’apporter un niveau vibratoire plus élevé aux divins nectars, que leurs personnalités vivantes s’expriment avec encore plus d’intensité. Comment ne pas adhérer à cette motivation. Le vin vivant. Le vin vibrant… On n’en saura pas plus pour l’instant. On peut juste déguster et ressentir…
La seconde plus abordable -à priori- pour le commun des mortels, porte sur des essais de fûts. Si l’on a depuis longtemps testé les origines des chênes de diverses provenances dans le monde, il est plus rare d’en tester les essences. A côté du noble bois de chêne, le vinificateur a entrepris de décrypter l’apport d’autres variétés, à commencer par un acacia français. Un bois assez répandu qu’il teste depuis deux millésimes sur les vins de Chablis, antithèse stylistique des vins de Meursault ! Il s’agit de sélectionner pour ce bois spécifique des raisins particuliers en fonction de la personnalité du millésime. On devrait également faire entrer dans ce projet d’étude la coupe du bois selon le calendrier des semis en biodynamie. L’adéquation des trois paramètres permettra d’évaluer la différence de cet élevage inédit… A suivre…
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